La créature du mois de Décembre 2015 – Flèche

Chaque mois, une créature sera mise à l’honneur dans la Gazette parmi celles proposées dans le topic prévu à cet effet. Pour que votre créature soit sélectionnée, il faut qu’elle ai une histoire bien écrite (attention aux petites fautes) et qu’elle soit intéressante, qu’elle nous donne envie de la connaître davantage. Son histoire peut être drôle, émouvante, intrigante, courte ou longue, mais il faut qu’elle nous touche ♥
Habillez votre créature, mettez-la en scène en rapport avec histoire avec un fond et des accessoires.
Si vous aussi vous souhaitez voir l’une de vos créature vedette à l’affiche, proposez-la en commentaire dans le topic du forum intitulé « Gothicat World Gazette – Proposez vos créatures »

Pour ce mois de Décembre, je me devais de sélectionner une créature dont le thème se rapprochait de Noël 🙂
J’ai craqué pour l’histoire de mama15789 qui nous transporte dans un monde féerique le temps de quelques lignes. Je dois vous avouer que son histoire m’a fait penser à Alice aux pays des merveilles ^^

Trêve de bavardages et place à la lecture 😀
N’hésitez pas à laisser un petit commentaire à l’auteure

 

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Pssst ! Pssst !

Une petite peluche toute noire vous interpelle.

Enfin ! Tu as fini pas me remarquer ! Je suis ici pour te conter l’histoire de celui que tu vois ici ! Comme toutes les belles histoires, elle commence ainsi : Il était une fois…

Noir.

La lumière s’est brusquement éteinte. Au loin devant vous, une fenêtre où l’éclat d’une lumière tranchait avec la noirceur nouvelle du lieu. Paniqué, ne sachant quoi faire d’autre, vous vous élancez vers elle. Une fois baigné dans cette clarté, vous remarquez que la peluche s’était accrochée à vous, et, à cause de son poids plume, vous ne l’aviez remarqué. Le petit être chétif pleurait, tout en affichant un large sourire. Sans comprendre et pris de pitié pour cette boule de poils, vous la serrez contre vous.

Je savais qu’il fallait la conter encore et encore, bafouilla-t-elle entre deux sanglots de joie, elle a enfin marché .

En effet, vous ne le remarquez que maintenant, mais vous n’êtes plus où vous étiez, mais dans une clairière enneigée, près d’un chalet monumental, où clignotaient mille et une ampoule de décoration festive de fin d’année.

D’un pas nonchalant, vous entrez dans ces lieux inconnus, la peluche près de vous. Elle s’arrêta enfin de pleurer, et dit d’une petite voix :

Merci à toi de m’avoir sorti de ce mauvais pas ! Cette maison est celle de celui dont tu observais le portrait ! Et seul un cœur pur et bon permet d’y accéder par le portail que ma phrase a ouvert…

Vous n’avez pas bien compris le discours étrange de votre nouveau compagnon. Avant même que vous n’ayez réagi, elle tourna les talons et partit dans la direction opposée. Pris par surprise, vous vous lancez à sa poursuite, de peur de rester seul dans cet endroit que vous ne connaissez pas. Vous débouchez dans une pièce digne d’un conte de fées : une énorme machine triait une masse indescriptible de lettres, de plusieurs langues différentes.

La petite peluche vous regarde alors d’un air étonné, et quand vous la remarquez enfin, vous ne pouvez vous empêcher de sursauter.

Tu es sûr que tout va bien ? Tu n’as rien à craindre, tu es ici chez toi.

Cette phrase aurait dû vous rassurer… Mais vous n’êtes pas comme tout le monde, et vous le savez. C’est bien pour cela que vous avez couru jusqu’à tomber dans les pommes pour fuir de chez vous. Et que vous avez rencontré cette peluche. Ce n’est pas une journée normale. Un rêve … ? Sûrement.

Suis moi !

Vous secouez la tête. Vous étiez encore parti dans vos songes. Trottinant à la suite de la peluche, vous observez de nombreux tableaux exposés dans une galerie luxueusement décorée. Vous croyiez reconnaître des visages, mais la vitesse de votre guide vous empêchait de les examiner de plus près. Le couloir paraissait sans fin. Puis après de longues minutes de course, une petite pièce circulaire éclairée par un lustre de cristal s’abandonna à vos yeux éblouis. Au centre de celle-ci, un petit portoir où un gros livre relié assez ancien était ouvert à une page précise, avec un magnifique ruban rouge.

Approche… chuchota votre ami. Lis ce passage, et, tout sera pour le mieux.

Vous hésitez. Mais derrière vous les lourdes portes s’étaient refermées. Un pas après l’autre, le suivant plus prudent que le précédent, vous  vous approchez du livre.

N’est ce qu’une illusion

Ce qu’il vient de m’arriver ?

Ou est-ce que tout était déjà décidé ?

Mon cœur a choisi de guider mes pas jusqu’ici,

Alors c’est à cet instant

Que j’ai décidé d’ouvrir les yeux

Et de vivre ma destinée.

Que la magie de Noël soulage

Toutes les âmes écorchées

Et que mon travail

Ecrive mon nom pour l’éternité.

Sur ces mots, le livre se ferme délicatement. Un miroir sort alors du mur et vous découvrez le pourquoi du comment : un bonnet de Père Noël, des chaussettes bariolées, une tunique verte et des chaussons à grelot.

Interloqué, vous regardez le livre se rouvrir, à une autre page. Votre photo, avec en lettres d’or :

Flèche, Postier de Noël & son fidèle compagnon, Festy.

Vos yeux se déportent alors sur la peluche. Sa robe toute noire était tombée, et désormais elle se paraît de rouge et de longs fils d’or.

Tu as réussi ! La malédiction est levée ! La magie de Noël va pouvoir reprendre ses droits ! Allons ! Nous avons du courrier à traiter avant la date finale !

Noir.

Vous ouvrez les yeux. Vous êtes dans votre lit. La cloche sonnait. Aujourd’hui était le jour attendu par de nombreux Gothicatiens : c’est Noël ! Votre peluche près de vous, vous vous souvenez de cet adorable rêve. Vous griffonnez quelques mots sur votre journal, avant de répondre à l’appel des gaufres de Maman et des cadeaux.

Flèche, 10 ans, le 25 décembre 2015 : C’est décidé. Je serai postier plus tard. Pour suivre ma destinée.