Chaque mois, une créature sera mise à l’honneur dans la Gazette parmi celles proposées dans le topic prévu à cet effet. Pour que votre créature soit sélectionnée, il faut qu’elle ai une histoire bien écrite (attention aux petites fautes) et qu’elle soit intéressante, qu’elle nous donne envie de la connaître davantage. Son histoire peut être drôle, émouvante, intrigante, courte ou longue mais il faut qu’elle nous touche ♥
Si vous aussi vous souhaitez voir l’une de vos créature vedette à l’affiche, proposez-la en commentaire dans le topic du forum intitulé “Gothicat World Gazette – Proposez vos créatures”
Pour le mois de Décembre 2011, première parution de la Gazette, c’est Flocon, à présent nommé Jake Frost que nous avons mis en avant. Il s’agit de la créature de Kaktus.
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Qui est donc ce Lunaris dont la silhouette se forme dans le blizzard ? Truffe gelée, pelage bleuté et enneigé aux yeux azurs. Flocon sans aucun doute. Il paraît tellement fier et sûr de lui sur son monticule de neige… Au fond, il est fragile et a un passé difficile. Il n’aime pas en parler alors laissez-moi vous conter.
Il n’était encore qu’un jeune Lunaris, et vivait paisiblement avec ses parents, Avalanche et Boule de neige. Il avait une sœur, un peu plus âgée que lui, Etoile. Il n’avait que quelques mois, il connaissait très peu de chose de la vie… Alors qu’il était en train de s’amuser avec sa sœur, ses parents le prirent par la peau du coup et le mirent dans la grotte, sous des feuilles.
« Ne bouge pas de là. Sous aucuns prétextes tu ne dois sortir. » Dit Avalanche.
Flocon ne comprenait pas, il avait peur. Il entendait ses parents murmuraient quelque chose à sa sœur mais il n’arrivait pas à entendre. Son père commença à hurler, et il l’entendait gratter le sol de ses griffes. Des hurlements retentirent, des coups de mâchoires puis… Plus rien. Il tremblait, et n’arrivait plus à bouger. Il sentit que quelqu’un approchait de là où il était caché. Ce quelqu’un l’attrapa par le coup, le jeune Lunaris avait peur, il ferma les yeux.
« Je m’appelle Copper Blossom. Je suis un assez vieux Flamiris, je ne te veux aucun mal. Je voyais ta queue dépasser du tas de feuilles… dit l’inconnu, pourquoi y a-t-il un bain de sang non-loin de là ? Que s’est-il passé ? Où est ta famille ? »
Flocon ouvrit les yeux.
« Je…. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé… Mon père m’a dit de se cacher sous ces feuilles au fond de cette grotte et je… Je n’ai rien vu. Se pourrait-il qu’ils soient… ? répondit Flocon, les larmes aux yeux.
– Je ne sais pas mon petit, je n’étais pas là… Ne tirons pas de conclusion trop hâtive… soupira Copper Blossom, à moins que ce ne soit l’oeuvre des Ombres marmonna-t-il.
– Des Ombres ? questionna le Lunaris.
– Oublie ce que j’ai dit. Comment t’appelles-tu ?
– Je m’appelle Flocon… Vous savez, j’ai peur. Je n’ai que quelques mois, je ne sais pas où aller…
– Monte sur mon dos, je veux bien t’héberger. »
Et c’est ce que fit le Lunaris. Il s’agrippa au cou du Flamiris qui commença à s’envoler. Le Lunaris était émerveillé de voir le monde dans les nuages. Puis, ils arrivèrent dans une cabane, celle de Copper Blossom. Flocon coula des jours heureux avec lui et apprit de nombreuses choses, il le considérait comme sa nouvelle famille. Il a grandi, il sait qu’il ne verra plus jamais sa « vraie » famille… Il essaie de ne pas trop y penser et de savourer l’instant présent.
Un jour, le vieux Flamiris ne s’est pas levé. Flocon alla le voir.
« Flocon, je suis bien vieux maintenant… Je pense que c’est la fin. Merci. Merci d’avoir adoucit la fin de ma vie, j’ai passé de merveilleux moments avec toi.
– Non vous ne pouvez pas… dit Flocon, les larmes aux yeux. »
Il rendit son dernier souffle. Le Lunaris pleura sur la dépouille de son vieil ami. Il avait une nouvelle fois, perdu sa famille. Il erra dans le monde de Gothicat, le cœur vide et l’esprit embrouillé. Son cœur avait une fissure qui ne semblait pas pouvoir être comblée… Seulement, une personne l’aida. La grande Luminelle, prêtresse des Luxiolines. Celle-ci lui répara le cœur en lui offrant son amour et lui offrit une carapace protectrice afin que son cœur ne se fissure plus jamais. Flocon était heureux. Heureux d’avoir trouvé une autre personne prête à l’aimer et qui lui envoie chaque jour quelques grammes d’amour. Il se sentait bien et coula ainsi de beaux jours dans le restant de sa vie.