Chaque mois, une créature sera mise à l’honneur dans la Gazette parmi celles proposées dans le topic prévu à cet effet. Pour que votre créature soit sélectionnée, il faut qu’elle ai une histoire bien écrite (attention aux petites fautes) et qu’elle soit intéressante, qu’elle nous donne envie de la connaître davantage. Son histoire peut être drôle, émouvante, intrigante, courte ou longue, mais il faut qu’elle nous touche ♥
Habillez votre créature, mettez-la en scène en rapport avec histoire avec un fond et des accessoires.
Si vous aussi vous souhaitez voir l’une de vos créature vedette à l’affiche, proposez-la en commentaire dans le topic du forum intitulé « Gothicat World Gazette – Proposez vos créatures »
Nous entamons une nouvelle année, et pour marquer le coup, j’ai décidé de sélectionner ce petit Stoufix, qui porte un nom qui me tient à cœur : Make a wish (Fais un vœu). En cette nouvelle année qui démarre, je vous souhaite à tous de réaliser tous vos vœux ♥
Cette histoire nous est contée par Portgas-D-Sora avec beaucoup de délicatesse et d’émotion. Je vous invite à écouter la musique qui accompagne cette histoire et que vous trouverez à la suite de celle-ci.
N’hésitez pas à laisser un petit commentaire à l’auteure
Perdue au sommet d’une colline verdoyante, au sein d’une grande plaine fleuris, une maison délabrée qui de son état contraste avec le décor lumineux.
Elle est habitée par une famille malheureusement très pauvre à en voir l’état de la maison. La vie y est répétitive et dur pour le couple, mais une chose les réjouis: La naissance de leur enfant.
Ils étaient bien conscients que leur vie serait encore plus dur avec un enfant en plus sous leurs toits, mais ils le voulaient. Ils voulaient un enfant à qui donner leurs amours, leurs attentions, leurs tendresses. Ils étaient prêt à faire passer les besoins de l’enfant avant les leurs. Ce serais leur unique enfant, leur trésor.
C’est par une nuit d’été que la naissance eu lieu. Elle était assistée par un médecin ami de la famille. C’était un homme bon et juste, qui refusait de donner des soins gratuits à la famille, mais à des prix beaucoup plus réduits. Pour la naissance de l’enfant, il n’avait rien réclamé.
Heureux auraient dû être les parents en voyant l’enfant ! Hélas, leur seul et unique enfant naquit avec un organisme fragile, voir même atrophié.
Tout de blanc était colorés ces cheveux, et ces yeux, vide et d’un bleu comme la glace. Le médecin après examen déclara à la famille qu’il était aveugle, et ces cordes vocales étant atrophiés, il ne pourra jamais s’exprimer. Mais pire encore: l’enfant n’avais que 10 ans d’espérance de vie.
Le médecin leur proposa d’emmené l’enfant avec lui, afin de lui trouver un foyer, car il savait que la vie, déjà dur sous ce toit, le serait encore plus avec un enfant malade. Mais la mère refusa catégoriquement. C’était son enfant, et c’est elle, avec son homme, qu’elle l’éduquera. Si il ne devait vivre que 10 ans, alors elle lui donnera tout l’amour qu’elle pourra, jusqu’à l’âge funèbre. Elle sera forte, tant que son homme serait à ses côtés. Elle sera forte tant que son enfant vivra.
Et comme ils l’avaient promis, ils s’occupèrent de lui. Ils étaient attentionnés. Ils étaient toujours près de lui. L’enfant ne pouvait pas rire, en revanche, il pouvait sourire. C’était un enfant heureux.
L’enfant maintenant âgé d’un an, son père remarqua que son enfant n’étais non pas aveugle, mais mal voyant. En effet, il semblait remarquer les lueurs très intense, tel que le soleil, la lune, les étoiles. Ils commençaient à avoir de l’espoir.
Et si l’état de leur enfant n’était pas si grave au fond ? Cette année alors, ils commencèrent un rituel. Quand ils étaient venus habiter dans cette maison, il n’y avait rien, excepté une jolie petite cloche à vent japonaise accrochée à une fenêtre. Les bruits de cette dernière semblait apaiser l’enfant, tel une berceuse. Car certes mal voyant et sans voix, il pouvait tout de même entendre.
Le jour de son premier anniversaire, son père accrocha au bout de la cloche à vent, un petit papier coloré ou il y était écrit: Que la vie de notre fils soit éternelle.
C’était le rituel de Tanabata. En règle générale, le papier doit être accroché à un bambou. Hélas, la famille n’en possédais point… Mais ils espéraient que le tintement du fūrin résonne jusqu’aux oreilles de Hikoboshi et Orihime, les esprits de Tanabata qui réalise les vœux.
Depuis ce jour, à chaque anniversaire de l’enfant, ils renouvèlent le papier, priant les astres d’entendre leur souhait.
A 5 ans, ils commencèrent à lui apprendre à marcher. Tous ensemble, main dans la main, il allait se balader les jours de beau temps dans la grande plaine qui entourait leurs maison. Ils étaient isolés loin de la population, mais au moins, ils étaient au calme, sans personne pour les observer, les juger, les rabaisser.
L’enfant adorait ces balades. Le vent qui faisait virevolter ces cheveux blanc abîmés le faisait silencieusement sourire. Il aimait beaucoup dormir dans l’herbe, sous la fraîcheur des grands arbres. Ces parents lui faisaient découvrir et apprendre les différentes fleurs à l’odeur de leurs parfums. L’enfant, ne pouvant pas voir, était très tactile. Il touchait à tous. Souvent il posait ces mains sur le visage des ces parents et souriait. Sans les voir, il les connaissaient par leurs formes du visage, la douceur de leurs peau, leurs odeurs, leurs voix.
Hélas, ces grandes balades prirent fin à l’âge de 8 ans. La date funèbre approchant, les muscles de l’enfant s’atrophiaient, ne pouvant plus le porter. Il était alors clouer au lit. Ces parents étaient toujours espérant que les grands esprits de Tanabata entendent le tintement du petit objet de verre. Même face à cette situation, ils ne faiblirent pas. Ils continuèrent à s’occuper de leur enfant. Il ne pouvait plus marcher, ce qui ne les empêchaient pas de le porter, pour lui faire ressentir la chaleur du soleil et la douceur des brises d’étés. L’enfant continuait sans cesse de sourire. Peu importe le soleil ou l’air de dehors. Il était heureux parce qu’ils étaient avec lui.
Tout comme l’enfant, les parents étaient très tactile, car ils savaient que leurs fils avait besoin de les sentirent présent. Ils lui caressait les cheveux, le berçait, le chatouillait même. Avec le peu d’eau qu’ils avaient, ils lavaient tendrement leurs enfants. Ils n’aimaient pas voir les cheveux qui était d’une couleur rare être sale. Le soir, ils lui racontaient des histoires pour l’endormir. Et quand il faisait bon, ils laissaient la fenêtre ouverte, pour que le vent puisse faire tinter le fūrin, toujours porteur du souhait des parents. Car l’enfant aimait vraiment ce bruit.
9 ans. L’enfant n’a plus la force de sourire. Il reste assis dans son lit, son regard vide tourner vers sa fenêtre. Il l’entend toujours, le carillon. Mais il n’arrive plus à le faire sourire. Il n’arrive plus à l’apaiser. Ces parents n’ont plus espoirs que les esprits de Tanabata entendent le carillon. Mais ils restent, sans relâche, près de leurs fils. Parfois, le petit s’endort dans le creux des bras de sa mère. Sa mère alors à cette instant le serre très fort contre elle. L’enfant ne le voit pas, que sa mère pleure. Plus les jours avancent vers sa 10ème année, plus le repos du garçon se fait long. Les 10 soirs restant avant son 10ème anniversaire, sa mère lui chantait une berceuse.
“Make a Wish, it’s up to you.
Find the strength inside,
and watch your dream come true.
You don’t need a shooting star,
the magic’s right there in your heart
Close your eyes,
Believe and Make a Wish.”
Ce fut ainsi jusqu’à la 10ème année, ou son repos fut éternel. Sa mère pleura sur le corps de l’enfant toute la journée de sa mort.
Il ne pouvait pas laisser le corps de l’enfant ainsi. Le père proposa à sa femme qu’il aille enterré le petit corps quelque part dans la grande plaine, à l’ombre des grands arbres et au milieu des fleurs qu’il aimait tant. Mais la mère ne supportait pas l’idée de devoir enfouir son doux enfant sous la terre. L’enfermé dans le noir déjà plus qu’il ne l’était déjà.
Les parents prirent alors une décision. Ils laissèrent leur enfant dans son lit, le recouvrant simplement d’un drap blanc, l’entourant de ces jouets, et des fleurs de dehors. Ils prirent toute leurs affaires et partirent de la maison, pour habiter ailleurs. Toutes leurs affaires, sauf une: le fūrin, qui continuait de tinter au rythme de la brise de dehors. Leur souhait ne pourrait plus se réaliser. Si il l’avait laisser, c’était pour leur enfant. Cette décision de laisser leur unique fils tout seul dans cette grande maison délabrée déchirait le cœur de la mère. Si elle s’était écouter, elle serait rester à jamais à ces côtés. Mais elle avait été raisonnable. Même au loin dans la plaine, elle entendait le carillon tinter. Ce simple bruit la rassurait alors. Son enfant sera à jamais apaisé par le doux bruit de la cloche de cristal.
Lors de son 11ème anniversaire, un événement étrange eu lieu.
Le corps sans vie du petit garçon n’avait pas bougé, toujours recouvert de son drap blanc. Les fleurs avaient faner, mais les jouets étaient toujours ici, intact. Le carillon n’avait jamais cessé de tinter, le vœux toujours solidement attaché. Et face au lit, une créature lumineuse était là.
Un grand Destrinos blanc. Son crin était bleu glace, le même bleu que les grands yeux vides de l’enfant. Sur sa robe blanc se dessinait une unique étoile, du même bleu que ces crins. Un grand tissus léger et transparent flottait au même rythme que ces crins. Il s’enroulait autour de ces deux pattes avant, et s’étendait derrière sa tête, tel une majestueuse collerette. Sur son visage coule une larme, faisant couler son maquillage de cérémonie rouge qui se mêlait alors à sa larme.
Si seulement j’avais entendu ce doux tintement…
Il s’agissait de Negai Boshi, l’enfant d’Orihime et Hikoboshi. Il était lui aussi un esprit de Tanabata.
Il ferma les yeux, coupant net ces larmes.
Je ne peux pas te redonner vie. En revanche, je peux t’en offrir une nouvelle.
Sur ces mots, le petit papier accroché au carillon s’évapora en une nuée de poussières étoilés. Une lumière intense inonda la pièce. Et quand cette dernière s’atténua, le Destrinos avait disparus avec elle, et sur le lit, un imposant minerai couleur améthyste avait remplacer le corps de l’enfant. Elle scintillait d’un éclat mystique. Ce minerai était constitué en fait de plusieurs morceaux de cristaux, taillé en pointes, et partant toute dans la même direction. Malgré son aspect chaotique, elle faisait étrangement pensé à un œuf. Un œuf de cristal.
Le cristal ne bougea pas pendant 10 ans. A ces 10 ans, il se mit à briller d’une lueur bleu arctique, rappelant encore le crin du Destrinos et les yeux du jeune enfant.
Comme le jour ou Negai Boshi avait fait naître le cristal, la pièce fut inondé de lumière bleu, et quand elle disparut, le cristal n’était plus. Il n’en restait que des bouts éclatés. Au creux de ces décombres, un petit animal était enroulé sur lui même.
Quand il sortit de son profond sommeil, le petit rongeur avait l’impression de découvrir le monde. Il regardait tout son entourage d’un air surpris, complètement déboussolé. Il allait même jusqu’à regarder ces petites mains bleus. Il fut tout aussi surpris quand il se dressa sur ces pattes arrières. D’un air un peu enfantin, il marchait sur le lit en rond, puis parfois sautait aussi, si bien qu’il glissa du lit, emportant la couette du lit avec lui. Il mit quelques minutes avant d’arriver à se dépêtrer des couettes de son lit tomber sur lui après sa chute. Son regard se posa alors sur son reflet dans le miroir de la pièce.
Il avait l’apparence d’un petit rongeur, semblable à un chinchilla. Un Stoufix, plus précisément. Son pelage possédait différentes nuances de bleu, la plus lumineuse étant celle sur son visage, qui tirait vers le blanc. Il avait de grands yeux marrons, et sous ces yeux, des petits marques triangulaires de couleur turquoise. A ces oreilles étaient accrochés deux petits bouts de papier de même couleur que le marquage sous ces yeux. Une grande et lumineuse comète descendaient le long du pelage de son dos. Un tissus jaune pâle s’enroulait à la racine de sa queue, dont les deux extrémités retombaient sur chaque côté de sa queue. Et au dessus de sa tête brillait d’une lueur argentée une petite auréole.
Était-ce lui ? Avait-il toujours ressembler à cela ? C’était la première fois qu’il se voyait. C’est alors que derrière lui se reflétait l’image d’un grand Destrinos. Apeuré, il se tourna d’un coup face à l’animal. C’était le même Destrinos qui était apparu l’année suivant la mort du petit garçon. Negai Boshi. Le petit animal ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit.
-Ne paniques pas, je ne te veux aucun mal.
Il aida du bout de son museau le petit Stoufix à remonter sur son lit.
– Te rappelles-tu de qui tu étais ? Tu étais un petit garçon atteint d’une grave malade, destiné à ne vivre que 10 ans. Tes parents ont pris soin de toi toutes ces années. Ils ont prier, mainte et mainte fois pour que tu puisses vivre plus longtemps. Hélas, et je m’en veux, je n’ai jamais entendu leurs prières. Je n’ai entendu le tintement de cette petite cloche à vent que lorsqu’il était trop tard. Tu étais déjà partis dans un profond sommeil. Je me suis sentis horriblement coupable de cette fatale erreur. J’aurais dû être plus attentif au son de ce fūrin. Je ne pouvais pas te redonner la vie. Il était beaucoup trop tard. Alors, je t’ai donné une nouvelle chance de vivre. Je t’ai fait renaître. Ta voix est peut-être restée éteinte, mais ta vue, elle, est revenue.
Le petit Stoufix était en réalité le petit garçon qui était mort il y a 11 ans de cela. La logique voudrait qu’il aille 21 ans, mais Negai Boshi l’avait fait repartir au point de départ. Il avait à nouveau 10 ans. Sa mémoire était intact et pourtant, il avait l’impression de tout redécouvrir autour de lui. C’était ici qu’il avait habité ? Ces jouets lui appartenaient-ils tous ? Comment avait-il été étant enfant ? Et ces parents, comment étaient-ils ? Il se mit d’ailleurs à les chercher des yeux, mais avant qu’il ne puisse quitter la chambre, Negai Boshi l’interpella.
-Ne les cherchent pas. Ils sont partis d’ici il y a de cela 11 ans. Quand tu es mort, ta mère n’a pas supporté l’idée de t’enterrer dans le noir. Ils t’ont donc simplement laissé dans ton lit, et ils sont partis.
Le petit Stoufix, visiblement déçu, baissa le regard. Les yeux humides, il se remémorait avec douleur ces moments passés avec eux. Ou étaient-ils maintenant ? Allaient-ils bien ? L’avaient-ils… Oublier ? Sentant la détresse du petit animal, Negai Boshi reprit la parole, tentant d’abordé un sujet moins dur pour le jeune Stoufix.
-J’aimerais t’offrir quelque chose. Tu vois les petits cristaux par terre ? J’aimerais que tu en choisisse un. Celui que tu préfères.
Le petit Stoufix séchait maladroitement ces larmes en écoutant Negai Boshi. Il descendit du lit et s’approcha des petits cristaux. Ils les trouvaient tous très beau. Negai Boshi avait réussi à lui changer les idées, car le petit animal était maintenant très concentré sur les cristaux. Au bout d’un moment, il prit entre ces petites pattes un bout de cristal qui était en vérité les restes du cristaux dans lequel il s’était reposé pendant 10 ans. C’était un simple bout taillé en pointe, semblable un peu à un crayon.
-Tu choisis celui-ci ?
L’instant d’après, une petite ficelle noire vint se nouer autour du cou du jeune Stoufix. La petite pierre s’envola de ces pattes et vint se poser sur son collier, créant ainsi un pendentif. Ce dernier, une fois attaché, ce mit à briller d’une lueur douce et mystique.
-Grâce à cette petite pierre, tu pourras communiquer. Il te suffit de parler dans ta tête, et la pierre parlera pour toi. Tu veux bien essayer ? En me disant ton nom par exemple ?
Le petit Stoufix avait du mal à y croire. En plus d’avoir retrouvé la vue, il pourrait communiquer ? Il se concentra. Il n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche. Seule la voix dans sa tête suffisait. Seulement… Il ne se souvenait pas. Il se souvenait pourtant de beaucoup de choses. De l’odeur des fleurs. De la sensation de chaleur contre sa peau. De la douce caresse du vent. Des aliments auxquels ils avaient goûter. Du son du fūrin. De la voix de sa mère, et celle de son père… Mais il ne se souvenait pas de son nom. Dans sa tête, tout s’embrouillait. Il avait beau se forcer, creuser, rien n’y faisait. Perdre son nom, c’est comme perdre son identité. Il avait oublier le nom que lui avait donné ces parents, et cela le rendait triste. Les larmes commençaient à revenir. Il n’y arrivait pas. Soudain, il sentit la tête de Negai Boshi lui donner un petit coup.
-Ne te torture pas ainsi. Calme toi. Ce n’est rien. N’oublie jamais que tes parents eux, n’ont jamais oubliés ton prénom, et c’est tout ce qui importe. Qu’ils se souviennent à jamais de leur tendre fils.
C’était incroyable comme Negai Boshi arrivait à comprendre tout de suite les douleurs du petit Stoufix. Il sécha à nouveau ces larmes et se calma.
-Oublions ça. Tu veux bien monter sur mon dos ? J’ai quelque chose à te montrer avant de te quitter.
Le petit Stoufix grimpa sur le dos du grand Destrinos. Il avait peur de quitter cet endroit. Cet endroit, cette chambre, avait été toute sa vie. Son cœur se serra à l’idée de tout laisser ici. Mais il ne pouvait pas tout emmener. Cela encombrerait Negai Boshi.
Le petit Stoufix, solidement agrippé aux crins de Negai Boshi, regardait maintenant la maison doucement s’éloigner. Mais son cœur n’était pas tout à fait meurtri. Car il découvrait enfin les grandes plaines dans lesquels ces parents l’avait emmené. Il était éblouis par ces grands espaces fleuris et ces grands arbres . Son esprit se perdait dans le bleu du ciel et la douceur des nuages. Soudain, une pensée ressurgit. Il n’avait pas encore le reflexe d’utiliser la pierre. Il tapota de sa petite patte l’encolure de Negai Boshi, pour lui faire savoir qu’il voulait qu’il s’arrête. Le Destrinos s’arrêta alors intrigué, mais voyant le petit Stoufix courir vers sa maison, il le laissa faire. Après tout, il n’était pas pressé.
Le petit Stoufix aurait voulu s’arrêter et s’allonger dans les hautes herbes pour profiter de ce temps splendide, mais il avait autre chose en tête: le fūrin. Il prit de l’élan et bondit au rebords de la fenêtre de son ancienne chambre. Puis, se plaçant pile en dessous de la petite cloche de verre, il tenta à mainte reprise de l’attraper, jusqu’à que ce sois Negai Boshi du bout de ces dents qui le détache et le tende au petit Stoufix. Ce dernier, tout heureux, prends le fūrin et le sers fort contre lui.
-Tu aurais du me dire que tu voulais l’emmener, je t’aurais aider. Allez, viens. Et cramponnes-toi bien, je vais galoper cette fois !
Le petit Stoufix bondit une nouvelle fois sur le dos de Negai Boshi, et se blottit contre l’encolure du Destrinos, le fūrin bloquer entre lui et le cou de l’équidé. Negai Boshi fit alors demi-tour et partit au galop à travers les plaines.
Le soleil commençait doucement à se coucher quand Negai Boshi stoppa sa course devant une maison. Il s’approcha de la fenêtre, permettant au petit Stoufix de s’y hisser. Ce dernier affichait un regard interrogateur, ne comprenant pas pourquoi il l’avait emmener ici. Le grand Destrinos lui fit un signe de la tête en direction de la fenêtre, incitant le petit Stoufix à regarder à l’intérieur.
La fenêtre était ouverte, il devait donc faire attention à ne pas être vu. Mais la maison semblait vide, du moins, il n’y avait personne actuellement dans la pièce sur laquelle donnait la fenêtre. Cette pièce était d’ailleurs très joli. Une odeur de repas flottait dans la pièce, et sa sentait rudement bon ! Enfin, le regard du petit animal se posa sur l’étagère situé au dessus de la cheminée à l’intérieur de laquelle crépitait un bon feu. Il y avait beaucoup de cadres photos, joliment disposé. Il y avait autour des fleurs, des jouets, des paillettes, et pleins d’autres décorations qui rendait ce petit coin enfantin. Mais d’ici, impossible de voir les visages sur les photos. Le Stoufix hésita, et finalement, se lança sur la table à l’intérieur de la maison. Son cœur battait vite à l’idée que les habitants de cette maison le voit. Mais son cœur se mit à battre encore plus fort quand il décela enfin les visages sur les photos.
Sur toutes les photos, un père et une mère, enlaçant dans leurs bras un enfant. Un petit garçon au visage blanchâtre, aux yeux bleu arctique fatigués, et aux cheveux blanc abîmés. Et malgré son visage maladif, un large sourire se dessine sur son visage, et sur toutes les photos. Le Stoufix, sans l’avoir connus, reconnaît son propre visage. Sur toutes les photos, c’est lui. Lui et ces parents. Ils les reconnaît. Ces visages qu’il à souvent toucher de ces petites mains faibles. Et ces jouets qu’il à tant tenu dans ces mains. Ces peluches qu’il à tenus dans ces bras. C’était la maison de ces parents. Et ils ne l’avait pas oublier.
Mais dans un cadre, au centre de tous les autres, il n’est pas là. A la place, il y a un autre petit garçon. Un petit garçon au visage rayonnant, aux yeux verts et aux cheveux bruns. Les parents du petit Stoufix sont là, enlaçant ce petit garçon inconnus. Ce petit garçon lui ressemblait énormément. Le petit Stoufix comprit très vite ces parents avaient eu un autre enfant. Devait-il être jaloux ou triste d’avoir été remplacé ? Jamais. Au contraire, le petit était ravi. Ces parents avaient eu un nouvel enfant, et lui, semblait en bonne santé. Ils allaient pouvoir l’aimer, le choyer, le bercer, sans pour autant oublier leur premier enfant.
Les oreilles du petit Stoufix se dressèrent. Il entendait du bruit venir par là. Paniqué, il se précipita vers la fenêtre. Il était encore un peu secouer par ce qu’il venait de voir, mais il était heureux. Si heureux qu’il en pleurait.
-Ne t’avais-je pas dit qu’ils ne t’avait pas oublier ? Après être partit de la maison, je les ai suivit de près. Je voulais me rattraper pour la terrible erreur que j’avais commise en te laissant mourir. J’ai fait en sorte de les guider jusqu’ici. Tes parents sont extraordinaires. Quand ils m’ont aperçus une nuit, ils m’ont reconnus en tant qu’esprit de Tanabata. Et malgré ma fatale erreur, ils ne m’ont pas huer. Au contraire, ils m’ont supplier de les aider. Et c’est ce que j’ai fait. Je les ai conduit à un village, ou une maison était libre. Tout c’est arrangé pour eux par la suite. Le médecin qui t’a mis au monde était leurs voisins. Il leurs à proposer de les aider financièrement, si en échange, ton père venait l’aider au travail. Ils ont pu se faire une belle maison, manger à leurs faim, prendre soin d’eux. J’étais content pour eux. Mais tu leurs manquait toujours terriblement. Il avait besoin de la présence d’un enfant. Ils ont longuement hésité à avoir un nouvel enfant. Il avait peur de te remplacer, de t’oublier avec ce nouvel enfant. Mais finalement, ils ont passés le cap. Car je leurs ai dit que l’on oublie jamais quelqu’un qu’on aime. Et même aujourd’hui, ils ne t’oublie pas. Tu es toujours leur premier enfant.
Le petit Stoufix l’avait écouté avec beaucoup d’attention. Il lui était énormément reconnaissant pour tout. Sa nouvelle vie, et sa famille. Grâce à lui, elle vivait bien. Et grâce lui, il vivait bien. Il pouvait même voir le monde qui l’entourait, il avait pu voir son père, sa mère, son frère, et même son propre visage.
Le regard du petit animal se posa sur la petite cloche à vent japonaise qu’il avait posé sur le rebord de la fenêtre avant de se lancer sur la table. Ce petit objet qui avait bercé ces nuits, qui l’avait tant amusé. Il le serra un moment contre lui, et les yeux fermés, il plongea profondément au fin fond de ces pensées. Il avait décidé de suivre Negai Boshi, ou qu’il irait. Il aurait voulu rester ici, avec ces parents, leurs dirent de ne plus être triste, qu’il est vivant et voyant. Mais sous cette forme, il ne pourrait jamais vivre la même vie qu’avant. Il devait se faire à l’idée qu’il ne pourrait plus vivre au sein de sa famille, qu’il ne pourrait jamais rencontré son petit frère. Negai Boshi avait tant fait pour lui. Il était devenu quelqu’un de précieux à ces yeux. Un réel ami. Il voulait le suivre dans ces aventures, voyager avec lui, découvrir le monde avec son regard tout nouveau. Il n’allait plus avoir de maison fixe. Ce fūrin était destiné à ne plus virevolter au gré du vent. Et cette simple idée l’attristait.
Le petit Stoufix enfin sortit de ces pensées, pointa du doigt la fenêtre au dessus de celle où il était, à l’étage. Negai Boshi compris tout de suite ce qu’il voulait faire: Accrocher le fūrin à la fenêtre du petit garçon.
Negai Boshi pris entre ces dents la ficelle qui tenait la petite cloche en verre. Le petit Stoufix bondit alors sur la tête du Destrinos et s’y cramponna très fort. L’équidé se cabra et posa fermement ces pattes avant contre le mur de la maison. Ainsi, le petit Stoufix pouvait atteindre la fenêtre supérieur. Il fut soulager arriver là-haut: Il s’agissait bien de la chambre de son petit frère. Il attrapa prudemment le fūrin que Negai Boshi tenait entre ces dents et s’assurant que personne n’était dans la chambre, il grimpa sur une pile de livre à proximité de la fenêtre. Comme si la chance lui souriait, un petit crochet était déjà solidement planter dans le mur, au dessus de la fenêtre. Il y accrocha alors le petit fūrin et d’un coup de patte, le fit tinter. Rien à faire. Ce petit fūrin ne cessera jamais de le faire sourire. Il bondit alors à nouveau sur la tête de Negai Boshi et se laissa glisser le long de son cou jusqu’à ces épaules. Negai Boshi pu reposer les sabots à terre.
-J’ai cru comprendre que tu voulais voyager avec moi. Je me trompes ?
Ce n’est pas possible, Negai Boshi lisait dans les pensées pensa le petit Stoufix ! Comment aurait-il pu deviner cela sinon ? En tous cas, le petit Stoufix, tout souriant, hocha la tête. Il voulait rester avec son nouvel ami. Découvrir le monde avec lui. Et en tant qu’esprit de Tanabata, il devait en visiter, des lieux !… Mais si lui ne voulait pas ? Peut-être préférait-il être seul ? Voyager seul ? Ne pas être encombré par un jeune Stoufix de 10 ans à peine…
-Ne dit pas de bêtise, tu ne sera pas un poids. Tu vas même m’être d’une très grande aide. Je ne peux pas te confier la tâche de réaliser les vœux. Tu es encore jeune, tu risquerais de les réaliser de travers. En revanche, tu m’aiderais peut être à ne plus commettre la même erreur: Ne pas entendre le doux tintement d’un fūrin. Sans ta vue, tu as appris à écouté ton entourage. Et puis, il est toujours plus agréable de voyager avec un ami. Alors ? Es-tu d’accord pour voyager avec moi ?
Quelle question ! Le Stoufix était ravi de pouvoir se montrer utile envers son nouvel ami. Il avait tant fait pour lui et pour sa famille, il lui devait bien cela ! Et qui sait, au fil des années, si il n’allait pas à son tour exaucé des vœux ?
Negai Boshi se mit alors en route. Le petit Stoufix qui était assis contre l’encolure de l’animal, regardait la nouvelle maison de sa famille s’éloigner sous les rayons de la lune qui commençait à se lever. De la lumière sortait de la fenêtre à l’étage. Son petit frère devait y être. Au fond, il n’était pas triste de partir. Il savait que toutes les années pour Tanabata, il allait revenir ici pour réalisé le vœux de sa famille, et qui sait, peut-être les revoir derrière les carreaux de la fenêtre ?
C’est alors qu’une légère brise se leva, emportant avec elle une douce voix qui chantait. Le vent la porta jusqu’aux oreilles du petit Stoufix. Cette voix fit alors surgir de lointains souvenirs dans la mémoire du petit animal. Une berceuse chanter avec tendresse alors que la fin approchait.
“Make a Wish, it’s up to you.
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You don’t need a shooting star,
the magic’s right there in your heart
Close your eyes,
Believe and Make a Wish.”
C’était la berceuse de sa maman. La berceuse qu’elle lui avait chanter les derniers soirs avant sa mort. Elle été en train de la chanter, accoudée à la fenêtre de la chambre de son fils, et regardait en direction des deux créatures. A ces côtés, la petite cloche à vent japonaise tintait doucement au rythme du vent. Avait-elle vu le petit Stoufix ? Ce qui est sûre, c’est qu’elle avait reconnu le Destrinos qui l’avait aidée, elle et sa famille. Car sur son visage se dessinait un léger sourire. Un sourire heureux. Le petit Stoufix la regardait tendrement. Une idée lui traversa soudainement l’esprit.
-Make…a…Wish….
La petite pierre autour du cou de l’animal venait de briller d’une lumière plus forte qu’à son habitude. Negai Boshi n’eut même pas à demander de répéter, puisque le Stoufix refit tout de suite usage de sa pierre magique.
-Je…J’ai choisis m….on nou…veau nom. Je veux…m’appeler Ma..ke a Wish. Make a Wish.
-Si tu désires t’appeler ainsi, alors, je t’appellerais ainsi. Au fait, j’ai oublié de te dire quelque chose. Bon anniversaire, Make a Wish.
https://www.youtube.com/watch?v=axNOMf6WF14
Wow, je ne m’attendais pas à voir Make a Wish dans la Gazette ! Heureusement que Nazca me l’a fait remarquée !
Rah ces maudites fautes… Merci infiniment d’avoir choisis Make a Wish, ce petit me tient à coeur (comme beaucoup d’autre créatures d’ailleurs xD) !
Désolée pour cette histoire un peu trop tragique ou à l’inverse trop mielleuse :s Mais je tenais à l’écrire ainsi ^^
La musique est tiré d’un film Pokémon. C’est une musique que j’aime énormément, c’est pour cela que mon Stoufix porte le nom (anglais) de cette chanson 🙂
C’est une histoire magnifique ! Bravo sora ! 🙂
Bon, il est peut-être un peu tard pour laisser un commentaire sur cet article, mais je tenais vraiment à m’exprimer sur cette histoire très touchante, et vraiment magnifique ♥
J’ai cru que j’allais pleurer à plusieurs reprises tellement c’était beau ;-;
Mais il faut avouer qu’il y a quand même beaucoup de fautes >w<
Néanmoins, très bon choix, Sakura ! *3*
Quelle magnifique histoire et quelle belle chanson j’ai a moitié pleurer tellement c’était beau je garderais un grand souvenir de cette histoire.
ou faite ou vous avez eu la chanson