Bonjour à tous !
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet un peu différent… Les étiquettes ! Elles sont présentes sur des objets disponibles en magasin et pourtant, elles possèdent leurs petits secrets. Parfois, il s’agit d’un vrai casse-tête pour s’y retrouver entre deux produits sensiblement identiques. Or, nous allons nous pencher sur l’alimentation, domaine qui touche, je peux l’assurer sans me mouiller, tout le monde !
Tout d’abord, il faut savoir que ces étiquettes ne sont pas obligatoires dans tous les cas pour :
- les produits composés d’un seul ingrédient (comme les fruits, les légumes et le lait)
- les eaux gazéifiées
- le beurre
- le fromage
- la crème fermentée
- les produits dont l’emballage a une surface inférieure à 10 cm²
- la nourriture dans les productions artisanales (sauf pour les allergènes qui doivent être mentionnés à proximité immédiate)
Dans les hostelleries ou cantines, le consommateur est dans son droit s’il demande des informations sur la présence d’allergènes. Le restaurateur doit tenir une liste des ingrédients des plats qu’il propose.
Prenons maintenant un exemple, le breuvage sacré de chez Malefix. Son étiquette ressemblerait à cela :
Ainsi, la liste d’ingrédients doit être classée selon l’ordre décroissant du poids, soit du plus lourd au plus léger. Pour l’exemple, la quantité est égale au poids pour plus de facilité (combien pèse une poussière d’étoile exactement déjà ?). Pourtant, le pourcentage de chaque ingrédient n’est pas obligatoire. La présence éventuelle signifie qu’il est possible de trouver des traces d’allergènes dans l’aliment, en raison de la fabrication d’autres produits qui en nécessitent dans la même chaîne de fabrication. Concernant les OGM, l’étiquetage Génétiquement modifié est obligatoire dès que la teneur est supérieure à 0,9%.
Pour les personnes allergiques ou intolérantes, voici le nom des ingrédients dangereux pour la santé qui doivent être mentionnés en gras ou en couleur :
- les céréales contenant du gluten
- les produits à base d’arachide (cacahuètes, barres céréalières, …)
- les fruits à coque (noix, amandes, noisette, noix de cajou, noix de pécan, noix du brésil, pistache, noix de macadamia, …)
- les crustacés
- les oeufs
- le poisson
- le lait
- le soja
- le céleri
- la moutarde
- les graines de sésame
- l’anhydride sulfureux et sulfites en concentration de plus de 10mg/kg ou mg/l exprimés en SO2
- les lupins et les mollusques
Si vous n’êtes allergiques à aucun de ces ingrédients, profitez ! Cependant, les besoins en nutriments (glucides, lipides, protéines, vitamines et minéraux) varient selon les personnes. Ainsi, les Apports Journaliers Recommandés (AJR) ne sont qu’un repère moyen car ils ne prennent pas en compte le poids, l’âge, l’activité physique,… Ils sont repérables au moyen d’un tableau dans la plupart des cas. La valeur énergétique correspond à l’apport calorique, en kcal ou kJ (1 cal = 4,18 J pour les adeptes des calculs). En moyenne, les valeurs sont de 1900 kcal pour la femme adulte, 2300 pour l’homme adulte et entre 1500 et 1800 kcal pour les personnes âgées. Sachez cependant que les matières grasses, dont les lipides, en trop grandes quantités, entraînent des risques de maladies cardiovasculaires. Il en est de même pour les “dont acides gras saturés”, qui augmentent le taux de cholestérol. De plus, le sodium constitue majoritairement le sel (1 g de sodium = 2,5 g de sel) et sa consommation recommandée varie entre 5 à 9 g chez l’adulte. Malgré cela, se faire plaisir reste précieux (je ne citerai pas de marque précise !). Deux produits similaires peuvent donc posséder des taux différents même si l’ingrédient de base reste le même.
De plus, il arrive de croiser des petits logos qui assurent la qualité d’un produit en respectant un cahier des charges. Même si leur taille est similaire et attire l’œil, ils entraînent des garanties différentes et peuvent prêter à confusion. Le Label rouge, en vigueur depuis 1960, atteste des conditions de production et de transformation supérieures à la normale. C’est l’Etat qui le gère indirectement par l’INAO, l’Institut National de l’Origine et de la Qualité. Il ne s’agit ainsi pas d’une marque mais permet de générer davantage de bénéfices en assurant au consommateur un “meilleur” produit. Il existe également d’autres logos, dont l’AOC, l’Appellation d’Origine Contrôlée. L’obtention de ce dernier implique que les étapes de fabrication sont réalisées au même endroit, limitant les transports et la génération de pollution qu’ils engendrent. Officialisé en 1935, le logo traduit un certain savoir-faire reconnu local. Il existe dans différents pays, comme la Suisse, la Tunisie ou encore la Belgique. L’AOP (Appellation d’Origine Protégée), mis en place en 1992, est l’équivalent européen de l’AOC. Toujours à l’échelle européenne et de la même année, l’IGP (Indication Géographique Protégée) est un signe d’identification aidant à déterminer l’origine d’un aliment. Enfin, le STG (Spécialité Traditionnelle Garantie) authentifie une recette traditionnelle, mais pas le lieu de production.
Le label AB (1985) répond à l’interdiction de la chimie de synthèse et, comme son nom l’indique, identifie les produits de l’agriculture biologique. Cependant, depuis 2009, il autorise la présence de traces accidentelles d’OGM. Il faut qu’au moins 95% du poids soient des ingrédients biologiques. Le logo Point vert (deux flèches dans le sens contraire formant un rond) est accordé lorsqu’un système de recyclage reprend les déchets de ces emballages. L’entreprise qui produit l’aliment doit alors, en France, reverser une contribution à Eco-Emballages ou Adelphe, entreprises privées agréés par l’Etat qui gèrent les tris sélectifs. Le prix est d’environ 0,7 centimes par emballage. La Certification de Conformité Produit (CCP) de 1990 valorise les produits agricoles et alimentaires en utilisant près de 300 cahiers des charges différents selon les produits. Il est plus aisé pour les entreprises d’en bénéficier que du logo Label rouge, par exemple, car les procédures d’obtention nécessitent plus ou moins de temps pour vérifier la conformité aux règles.
Ensuite, sur l’emballage, nous trouvons parfois écrit DLC ou DDM, quelle est la différence ? La Date Limite de Conservation (à consommer jusqu’au…) s’applique aux produits frais qui ne tiennent pas longtemps, comme la viande ou les œufs. Au-delà de cette date, l’aliment peut entraîner un risque d’intoxication alimentaire. Aussi, pour ces produits, il est vivement conseillé de les terminer dès ouverture, la DLC pouvant être trompeuse. Laisser par cette chaleur dans votre voiture à 35°C du fromage vous découragea de le manger ! Pour la Date limite de Durabilité Minimale (à consommer de préférence avant…), le produit n’est pas dangereux pour la santé après la date de péremption, comme les céréales ou le thé. Mais son goût, sa texture ou sa valeur nutritionnelle peuvent être altérés par exemple.
Pour terminer, le fameux code barre zébré a une signification que les machines ne sont pas les seules à comprendre. Les deux premiers chiffres indiquent le pays, sachant que de 30 à 37, il s’agit de la France. Les cinq suivants sont le code du fabriquant ou du distributeur et les cinq autres identifient le produit.
Voilà, merci pour votre lecture ! J’espère que vous avez appris quelques petites choses qui pourront vous être utiles dans le quotidien ^^ Pour vos créatures, le Saloon, l’Échoppe et la Boutique de Malefix sont des magasins alimentaires sûrs ♥
Merci pour cet article intéressant, ça permet d’éclaircir une partie non négligeable de ce casse-tête que sont les étiquettes. De plus j’ai bien aimé que tu utilises un produit made in GW pour illustrer ^^